On a donc atterri au Chili, à
Santiago. Première étape pour notre passage de deux mois en
Amérique du Sud. Santiago est une grande ville de presque 7 M
d'habitants (Chili : 17 M d 'habitants), coincée entre la
cordillère des Andes d'un coté et l’océan Pacifique de l'autre.
Trois jours dans la capitale. Au
programme : ballade dans les différents quartiers, le
bellavista, quartier Bohème, le Barrio Lastaria ou le centre
historique, tous avec une ambiance différente et agréable. On passe
devant la maison de Pablo Neruda, le poète emblématique du Chili,
on grimpe sur le Cerro San Christobal, montagnette qui permet une
belle vue sur la ville et normalement sur la cordillère des Andes,
mais que nous n'avons pas vu à cause de la pollution. On se ballade
aussi au Mercado Centrale, qui, en plus de proposer des étales de
poissons et fruits de mer, est le lieu où les Chiliens viennent
déjeuner pour pas trop cher. Des tas de petits restos se font
concurrence ici et proposent évidemment des produits de la mer tout
frais. On retrouve aussi Thomàs, un Chilien que nous avions
rencontré en Thaïlande, qui nous a fait faire un tour en périphérie
de la ville et gouter au Pisco, l'alcool local.
Nous partons ensuite pour Valparaiso, à
115 km à l'ouest de Santiago et en bord de mer. La particularité de
la baie de Valparaiso est qu'elle est constituée de 45 cerros
(collines), encombrés de maisons de toutes les couleurs. De vieux
funiculaires desservent les cerros à plusieurs endroits de la ville
et permettent de prendre de la hauteur avec vue sur la mer. Dans la
partie basse, la ville garde les restes d'une période fleurissante
grâce à l'activité portuaire importante jusqu'en 1914, date de
l'ouverture du Canal de Panama. On a passé trois jours bien sympas
dans cette ville, a monter et descendre les collines pour explorer
les rues, ruelles et les nombreux graphs qui colorent les murs. Ils
sont autorisés et même soutenus pour éviter la prolifération des
tags. Malgré l'ambiance bobo qui se dégage de certains quartiers,
de nombreux bâtiments sont à l'abandon et donnent l'impression de
se dégrader lentement. Là aussi, Pablo Neruda avait une maison, la
Sébastiana, que nous visitons : premier aperçu de l'univers du
poète.
Après 9 heures de bus nous arrivons à
La Serena, plus au Nord. Sur le trajet, un vendeur de pâtisserie
monte entre deux villages, et nous goutons aux Dulce de la Ligua,
pâtisserie à base de caramel...un de chaque Por favor !
La Serena est une ville en bord de mer
qui est le point de départ pour le Val del Elqui : Vallée
ensoleillée au climat semi aride. Coin où la vigne pousse pour la
production de l'alcool national, le Pisco (juridiquement qui est
péruvien) et où le ciel est pure pour l'observation des étoiles.
Avant d'aller gouter tout ça, nous partons nous promener dans la
Serena et mangeons, sur les conseils d'un Chilien, à l'Oriente un
resto fréquenté par des habitués, où les clients font la queue au
juke box. Le resto s'est spécialisé dans le Completo, un sandwich
très répandu au Chili : un double hot dog recouvert de tomate
en dès, de choux émincé, de purée d'avocat et de mayo maison...un
goût de reviens y...on en revient d'ailleurs à l'instant !
Depuis la Serena, on est parti deux
jours dans la Vallée del Equi, à Vicuna plus précisément. Petite
ville tranquille ou les habitants sont volontiers à vélo. On s'est
enfoncés un peu plus dans la vallée, en allant jusqu'aux villages
de Pisco de Equi et Horton pour la journée. Ballade dans les
villages et sur des crêtes où les montagnes pellées recouvertes
des cactus nous entourent...un bout de cordillère des Andes enneigé
en fond d'écran. Le vallon est bien vert, irrigué par le Rio del
Equi, couvert de vignes qui viennent d'être vendangées. Ballades,
toujours accompagnés de chiens errants qui nous adoptent pour la
journée, 4 pour aujourd'hui.
Sur la route du retour, en arrivant à
Vicuna, nous apercevons depuis le bus, un rodéo dans une arène. Le
bus nous arrête. Une bonne heure de spectacle où les cavaliers, en
tenue traditionnelle doivent bloquer la vachette à un endroit précis
de l'arène. Puis, exercice du lasso pour attraper un cheval non
débourré avant de le monter à cru et d'essayer de rester dessus.
Une bonne dose de folklore et de tradition...les spectateurs ont
l'air tous captivé et nous aussi. Ca donne envie de s'acheter un
poncho tout ça ! Nous filons après ça à l'observatoire de
Mamalluca ouvert au public. Le guide nous donne une lecture du ciel
de l’hémisphère sud et nous observons certaines étoiles aux
télescopes.
On est de retour sur la Serena
aujourd'hui, le ventre rempli de Completo, et nous partons demain
pour San Pedro d'Atacama. 17 h de bus de nuit pour atteindre ce
village, au cœur du Désert d'Atacama. Dernière étape avant notre
passage en Bolivie.
2 commentaires:
Alors vous avez fini par le vider ce Pisco Sour au bord de la laguna Tebinquiche ???
Bises de la petite famille parisienne depuis Iquique ;)
Ils rentrent ce soir!!!!!!dimanche 21 juillet Aéroport de Lyon.
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