lundi 3 juin 2013

Santiago, Valparaiso et La Serena

On a donc atterri au Chili, à Santiago. Première étape pour notre passage de deux mois en Amérique du Sud. Santiago est une grande ville de presque 7 M d'habitants (Chili : 17 M d 'habitants), coincée entre la cordillère des Andes d'un coté et l’océan Pacifique de l'autre. 


Trois jours dans la capitale. Au programme : ballade dans les différents quartiers, le bellavista, quartier Bohème, le Barrio Lastaria ou le centre historique, tous avec une ambiance différente et agréable. On passe devant la maison de Pablo Neruda, le poète emblématique du Chili, on grimpe sur le Cerro San Christobal, montagnette qui permet une belle vue sur la ville et normalement sur la cordillère des Andes, mais que nous n'avons pas vu à cause de la pollution. On se ballade aussi au Mercado Centrale, qui, en plus de proposer des étales de poissons et fruits de mer, est le lieu où les Chiliens viennent déjeuner pour pas trop cher. Des tas de petits restos se font concurrence ici et proposent évidemment des produits de la mer tout frais. On retrouve aussi Thomàs, un Chilien que nous avions rencontré en Thaïlande, qui nous a fait faire un tour en périphérie de la ville et gouter au Pisco, l'alcool local.

Nous partons ensuite pour Valparaiso, à 115 km à l'ouest de Santiago et en bord de mer. La particularité de la baie de Valparaiso est qu'elle est constituée de 45 cerros (collines), encombrés de maisons de toutes les couleurs. De vieux funiculaires desservent les cerros à plusieurs endroits de la ville et permettent de prendre de la hauteur avec vue sur la mer. Dans la partie basse, la ville garde les restes d'une période fleurissante grâce à l'activité portuaire importante jusqu'en 1914, date de l'ouverture du Canal de Panama. On a passé trois jours bien sympas dans cette ville, a monter et descendre les collines pour explorer les rues, ruelles et les nombreux graphs qui colorent les murs. Ils sont autorisés et même soutenus pour éviter la prolifération des tags. Malgré l'ambiance bobo qui se dégage de certains quartiers, de nombreux bâtiments sont à l'abandon et donnent l'impression de se dégrader lentement. Là aussi, Pablo Neruda avait une maison, la Sébastiana, que nous visitons : premier aperçu de l'univers du poète.


Après 9 heures de bus nous arrivons à La Serena, plus au Nord. Sur le trajet, un vendeur de pâtisserie monte entre deux villages, et nous goutons aux Dulce de la Ligua, pâtisserie à base de caramel...un de chaque Por favor !
La Serena est une ville en bord de mer qui est le point de départ pour le Val del Elqui : Vallée ensoleillée au climat semi aride. Coin où la vigne pousse pour la production de l'alcool national, le Pisco (juridiquement qui est péruvien) et où le ciel est pure pour l'observation des étoiles. Avant d'aller gouter tout ça, nous partons nous promener dans la Serena et mangeons, sur les conseils d'un Chilien, à l'Oriente un resto fréquenté par des habitués, où les clients font la queue au juke box. Le resto s'est spécialisé dans le Completo, un sandwich très répandu au Chili : un double hot dog recouvert de tomate en dès, de choux émincé, de purée d'avocat et de mayo maison...un goût de reviens y...on en revient d'ailleurs à l'instant !


Depuis la Serena, on est parti deux jours dans la Vallée del Equi, à Vicuna plus précisément. Petite ville tranquille ou les habitants sont volontiers à vélo. On s'est enfoncés un peu plus dans la vallée, en allant jusqu'aux villages de Pisco de Equi et Horton pour la journée. Ballade dans les villages et sur des crêtes où les montagnes pellées recouvertes des cactus nous entourent...un bout de cordillère des Andes enneigé en fond d'écran. Le vallon est bien vert, irrigué par le Rio del Equi, couvert de vignes qui viennent d'être vendangées. Ballades, toujours accompagnés de chiens errants qui nous adoptent pour la journée, 4 pour aujourd'hui. 


 
Sur la route du retour, en arrivant à Vicuna, nous apercevons depuis le bus, un rodéo dans une arène. Le bus nous arrête. Une bonne heure de spectacle où les cavaliers, en tenue traditionnelle doivent bloquer la vachette à un endroit précis de l'arène. Puis, exercice du lasso pour attraper un cheval non débourré avant de le monter à cru et d'essayer de rester dessus. Une bonne dose de folklore et de tradition...les spectateurs ont l'air tous captivé et nous aussi. Ca donne envie de s'acheter un poncho tout ça ! Nous filons après ça à l'observatoire de Mamalluca ouvert au public. Le guide nous donne une lecture du ciel de l’hémisphère sud et nous observons certaines étoiles aux télescopes.



 On est de retour sur la Serena aujourd'hui, le ventre rempli de Completo, et nous partons demain pour San Pedro d'Atacama. 17 h de bus de nuit pour atteindre ce village, au cœur du Désert d'Atacama. Dernière étape avant notre passage en Bolivie.







2 commentaires:

benji00 a dit…

Alors vous avez fini par le vider ce Pisco Sour au bord de la laguna Tebinquiche ???
Bises de la petite famille parisienne depuis Iquique ;)

Pa & Mam a dit…

Ils rentrent ce soir!!!!!!dimanche 21 juillet Aéroport de Lyon.