Après avoir quitté Ko Lanta nous
avons rejoint la petite île sauvage de Ko Ngai par bateau. Le départ
depuis l’embarcadère au Nord de l'île nous à permis de découvrir
la côte Est au travers de ses mangroves. Un labyrinthe de canaux
encerclés par une végétation luxuriante. Des habitations de
pêcheurs sur pilotis, bordent les rives qui obligent le bateau à
ralentir pour éviter la création d'une vague trop importante
pouvant emporter ces habitations sommaires. Marie apprécie le
transport sans mal de mer sur ces eaux calmes.
Arrivé à proximité de l'île de Ko Ngai le bateau s'arrête et les taxis locaux appelés « long tail boat » viennent nous chercher. Il n'y a pas d’embarcadère sur l'île. Elle n'est développée que sur la côte Est et plus précisément sur une seule plage d'environ 600m ! Le reste est envahi par la jungle.
Cette petite île paradisiaque n'a que
quelques logements qui dépassent beaucoup notre budget. Pour vous
donner un ordre d'idée nous pouvions nous loger pour 200 Baths
(5euros) dans le nord de la Thaïlande et ici les premiers prix sont
à 1200 Baths. Nous sommes alors partis à la recherche du bon plan
qui nous à mené au ... camping !
Et oui au milieu des resorts nous avons trouvé un accueil sous tente ! Pour 500 Baths, nous avons aussi le petit déjeuné inclus, serviettes de bain, ventilo, petite lumière et même le papier toilette. Nous avions de l'électricité de 18h à 8H. C'est le logement le plus proche de la mer que nous ayons eu depuis le début. L'ambiance s'est avérée être la meilleure du coin et nous avons pu savourer des poissons frais, pêchés par les gérants du camping. Les gens qui travaillent ici sont des saisonniers et restent 6 mois sur l'île pour la saison touristique.
Et oui au milieu des resorts nous avons trouvé un accueil sous tente ! Pour 500 Baths, nous avons aussi le petit déjeuné inclus, serviettes de bain, ventilo, petite lumière et même le papier toilette. Nous avions de l'électricité de 18h à 8H. C'est le logement le plus proche de la mer que nous ayons eu depuis le début. L'ambiance s'est avérée être la meilleure du coin et nous avons pu savourer des poissons frais, pêchés par les gérants du camping. Les gens qui travaillent ici sont des saisonniers et restent 6 mois sur l'île pour la saison touristique.
Nous sommes restés 2 jours avant de rejoindre le continent. Au départ, nous souhaitions redescendre par la mer le long de la côte Thaïlandaise pour rejoindre la Malaisie et faire un passage sur l'île de Ko Lipe. Mais le coût important du transport et du logement nous à décidé à changer nos plans.
Nous avons fait une halte d'une nuit à
Trang, une ville sans grand intérêt mais que nous avons arpentée à
pied pour découvrir ses marchés, avant de partir le lendemain matin
pour Penang en Malaisie.
Le trajet nous obligeait à changer de
véhicule à Hat Yai. Nous avons manqué de peu notre correspondance
car le chauffeur s'est perdu dans la ville et ne trouvait pas le lieu
de transfert en plus de nous demander de l'argent pour téléphoner à
l'agence! Bref, On a quand même réussi à embarquer pour le bus
suivant et à passer la frontière sans problème. Sur la route pour
Penang nous découvrons de chaque coté des étendues de culture
d'huile de palme. Celle ci fait partie intégrante de l'économie du
pays.
Nous sommes arrivés a Penang (plus
particulièrement à Georgetown) le 14 décembre et y sommes restés
10 jours.
Penang, au nord est de la Malaisie, est une île reliée par un pont moderne au continent.
La ville de Georgetown est classée
patrimoine mondial de l'Unesco.
Assez rapidement nous sommes charmés
par l'architecture et l'ambiance qui règnent dans cette ville.
Il s'agit d'une ancienne colonie
anglaise, mais il y a eu dans l'histoire une forte immigration
chinoise et indienne. La population actuelle est d’environ 1
million d’habitants dont 500 000 à Georgetown, principalement
chinois, indiens et malais. C'est un des seuls états où les malais
ne sont pas majoritaires.
Les différentes communautés de l’île
ont su conserver leurs spécificités culturelles, ethniques et
religieuses. Lors de promenades, nous découvrons les différents
quartiers dont « Little india » et le quartier
chinois. La mosquée n'est pas bien loin du temple chinois où les
encens géants fument et du temple hindou. En quelques pâtés de
maisons, on passe du restaurant indien et des magasins de saris aux
vieilles maisons chinoises datant pour certaines de plus de 200 ans.
Ces maisons nous ont tout
particulièrement plu. Elles ont toutes des arcades en façade et
sont décorées d'anciennes faïences très colorées aux motifs
fleuris ou géométriques. Elles ont aussi des portes et fenêtres en
bois peints dans des couleurs vives et patinées par le temps. Les
façades offrent un contraste de couleur qui embellit les rues.
Encens géants |
On trouve de petits artisans,
ferronniers, d'autres qui travaillent le bambou pour des objets
d’ameublement, un fabricant de stores en bois, des vendeurs de
balances, des meccanos...Les chinois font du commerce et tiennent
presque tous les magasins ou ateliers artisanaux.
Nous n'avons pas trouvé que la ville
était trop tournée vers le tourisme. Il n'y a pas de magasins où
acheter un tee shirt « I love Penang » par exemple. Les
gens vivent tout simplement, sans vraiment faire attention à nous et
c'est appréciable. C'est sûrement pour ça que nous y sommes restés
si longtemps et aussi pour se perdre dans toutes ces ruelles.
Penang est connu pour être un lieu où
l'on peut découvrir différentes cuisines. Nous allons souvent
manger indien, dans des restos de quartiers fréquentés par des
habitués. C'est sacrement épicé ! Nous mangeons aussi dans la
rue, des soupes à moins d'un euro avec du poulet et des
nouilles... ! Nous découvrons aussi de nouveaux pancakes à la
banane / noix de coco dans un stand de rue qui semble avoir la côte
car nous attendons 25 minutes pour être servi. Mais ces moments là
sont souvent les plus agréables, ça laisse le temps d'observer et de
discuter avec son voisin. Nous hésitons toujours à goutter au
fameux Durian, un fruit onéreux et très odorant. Dire qu'il est
très odorant est un peu loin de la réalité...il sent carrément
mauvais ! Il est très répandu en Asie et les malais en
raffolent. Il est plus gros qu'un melon de chez nous et est couvert
de « picous ».
L'odeur est tellement forte qu'il est
même interdit d'en ramener dans certains hôtels. A ce jour, nous
n'avons toujours pas goutté ! Mais nous ne désespérons pas
d'essayer aux Philippines !
Glace locale composée d'haricot rouge, de mais et de patte fluo! |
Nous découvrons aussi un charmant
resto français « La Bohême » tenu par Mathieu et sa
femme Yu vi (version phonétique). Nous nous y arrêtons manger un
midi et ils nous invitent à revenir le soir pour l’apéritif qui
s'est prolongé autour d'une pizza maison. Nous passons un agréable
moment avec eux. Mathieu nous donne sa vision de la ville en tant
expatrié et il semble ravi de parler français ! C'est un
excellent pâtissier et il nous offre des croissants aux amandes pour
notre petit déjeuner... ! Pas mal du tout ! C'est aussi
l'occasion d'échanger quelques bouquins, des films et un peu de
musique.
Nous sommes étonnés par le peu de
touristes occidentaux que nous croisons. Les touristes sont
principalement Malais, de Singapour ou d'autres parties d'Asie … et
ils sont nombreux. Nous sommes aussi surpris par le bon anglais parlé
par les Malais. C'est définitivement un autre pays où
l’économie semble prospérer ! La vie est d'ailleurs un peu plus
chère qu'en Thaïlande mais reste toujours abordable. 1 euros
correspond à 4,8 Ringgit.
Pour fêter Noël et pour être sur
place avant le départ pour les Philippine, nous partons pour Kuala
Lumpur. Nous y sommes arrivés le 23 décembre, juste le temps de se
trouver un logis et un petit resto pour le réveillon. Nous logeons
dans le quartier du « triangle d'or », à l'écart du
principal regroupement des touristes (Chinatown). En trois jours nous
avons un premier aperçu de cette grande métropole. Les fameuses
tours Petronas sont immanquables. On les aperçoit de partout.
La nuit, elles s'illuminent et scintillent comme du cristal. Les
buildings ici semblent avoir poussé comme des champignons sans
réelle cohérence, et cela donne l'impression que ce n'est que le
début. De nombreux lieux sont en travaux ce qui rend parfois les
accès difficiles. Nous retrouvons ici les centres commerciaux
frigorifiques. Certains ne proposent que des marques de luxe. On est
allé aux toilettes dans ceux-ci et il y avait de la crème pour les
mains à la lavande à disposition ! Dingue !
Nous avons pris le temps de se promener
dans les marchés (bon marché ceux là) de Chinatown où la
contrefaçon envahie les stands ! Nous visitons aussi les
jardins de « lake garden » mais nous sommes déçus....ils
n'ont rien de fou et ça ne vaut pas le parc de la tête d'or. Par
contre ils abritent la mosquée nationale.
Nous fêtons noël dans un petit resto
français en banlieue de KL où nous retrouvons des saveurs
familières pour l'occasion. 5 plats pour 88 Rm, vraiment raisonnable
et très bon !
Après le resto nous comptons reprendre
la route de l’hôtel et en sortant du métro nous réalisons que
les Malais fêtent Noël à leur manière. Les rues sont envahies de
monde qui s'asperge de neige artificielle en bombe et de serpentins.
On se croirait au réveillon du jour de l'an. Nous terminons la
soirée à la Guest House avec d'autres voyageurs Espagnols,
Australiens, Italiens. Leur rencontre nous à permis de passer Noël en
bonne compagnie jusque tard dans la nuit.
Voilà... Le séjour en Malaisie et en
Thaïlande se termine. En route pour les Philippines maintenant !
En espérant que vous ayez passé un
joyeux Noël.
On essaye de vite vous mettre des
photos !! Par contre, nous avons rajouté quelques images
concernant la Thailande.
La bise à tous et encore bonnes fêtes.