lundi 27 mai 2013

Bula Fiji

Notre passage aux Fidji a été assez court...4 jours. 
Juste le temps de prendre un peu de chaleur avant l'hiver Austral...

On pensait rester au moins 10 jours ici, mais les prix assez élevés et l'envie pressante d'aller en Amérique du sud...nous ont fait revoir un peu nos plans.

Dans la dernière ferme où nous avons travaillé, nous avons fait la rencontre de Cairan, employé pour l'élevage d'huîtres, avec qui Olivier a trié et détaché beaucoup beaucoup d’huîtres. Il se trouve que ses parents ont ouvert deux hôtels sur l'île principale des Fidji, Viti Levu. Il nous a gentiment proposé de nous faire un super prix d'amis pour un bungalow les pieds dans l'eau, sur la Coral Coast. On a donc dit « banco » et merci Cairan!

Nous avons passé la première nuit proche de Nadi dans une auberge-Backpacker et pris le lendemain matin un bus local pour la Coral Coast et l'hôtel de Cairan. 


L’hôtel était au bord du lagon et donc protégé par la barrière de corail.
On a fait de belles promenades sur la plage et exploré les fonds marins du lagon. Une partie de celui ci est en réserve naturelle depuis plus de 10 ans. On a observé de très jolies variétés de coraux mous multicolores, de gorgognes rouges ou jaunes safran et … une myriade de poissons tropicaux. Tout ça dans une eau à plus de 30°c.


On est aussi allés se balader à Singatoka, pour faire un tour au marché,


et au « Kula Eco Park » le seul centre animalier des Fidjis qui regroupe les différentes espèces animales et végétales du pays mais aussi du pacifique Sud. Ils ont une démarche de préservation des espèces et d'éducation environnementale. On a donc pu tenir et observer serpents, chauves souris, iguanes, perroquets...


Nous étions proche d'un village où nous sommes allés nous promener et manger chez l'habitant un soir. Ils nous ont fait la cérémonie du Kava. Le Kava est une racine de la plante du même nom, qu'ils pillent pour la réduire en poudre et qu'ils dissolvent ensuite dans l'eau pour la boire.
La tradition Fidjienne veut que les hommes et parfois les femmes se retrouvent autour du kanoa (grand bol ou le kava est fait) pour des réunions ou accueillir des hôtes. Avant de boire, on doit frapper dans nos mains trois fois et dire «bula!» LE «mot fidjien» qui veut dire santé, vie ou bienvenue, bonjour. Puis il faut boire d’un coup le kava dans la demie noix de coco évidée et taper des mains deux fois.
Le rhizome du kava possède des propriétés anesthésiantes, myorelaxantes, stimulantes, euphorisantes et a aussi un effet antidépresseur. On était pas particulièrement stressés mais on a bu quand même...
Nous sommes ensuite passés a table installés au sol sur les nattes.


Nous sommes maintenant au Chili depuis vendredi dernier, après un long vol de presque 12h entre Auckland et Santiago du Chili. Gros décalage horaire (on a perdu 16h) qui nous cause encore des réveils difficiles.
Nous avons passé deux jours dans la capitale chilienne a visiter la ville et goutter aux spécialités culinaires au Mercado Centrale notamment, un régal pour les papilles. Nous avons retrouvé Thomàs, un chilien que nous avions rencontré en Thaïlande et qui nous a montré un peu sa ville.

On est a Valparaiso depuis aujourd'hui pour deux trois jours. Nous prendrons ensuite la route pour la Serena au nord avant de monter vers le grand nord.

mercredi 15 mai 2013

De Christchurch a Auckland

Après avoir récupéré Jonathan a Christchurch, début avril, nous avons passé quelques jours chez Goldie pour l'aider a la récolte des noix. Un travail plutôt tranquille. Il s'agissait de passer sous chaque arbre après les avoir secoué, a l aide d' un outil plutôt ingénieux, le roller, provenant a l origine du golf.


  
Nous avons aussi réorganisé l’aménagement de la voiture pour pouvoir voyager a trois et avoir un peu plus de confort les jours de pluie... ce qui était plutôt bien vu...

Goldie nous a fait de bons petits plats et notamment du Tarh, un animal sauvage entre le chamois et la chèvre ainsi que du cochon sauvage. On a aussi goutté et regoutté à la glace goût «  Hokki pocki » que Goldie accompagne de chocolat fondu et de noix sur le dessus... 
 

Bref...de quoi aider Jonathan à se remettre doucement du décalage horaire et nous permettre de prendre des forces avant le mois de camping qui nous attendait.

Pour commencer nous sommes retournés au Mont Cook. Jonathan avait très envie de voir les montagnes locales et nous avions tellement aimé cet endroit qu'on était bien partant pour y retourner aussi. Nous avons réussi a avoir une belle éclaircie là bas et a faire deux belles balades, une notamment qui nous a mené a un lac parsemé d'iceberg.

Direction ensuite la Côte Ouest en passant par Arthur Pass et les formations rocheuses de Castle Hill.

La côte de Greymouth et Wesport était vraiment belle : la mer bordée par la foret primaire et notamment les arbres en fougères assez emblématiques de la Nouvelle Zélande. 
 

Avant de passer sur l'île du Nord, nous avons arpenté le Parc National de d'Abel Tasman, connu pour ces belles randos le long des plages ou en kayac. Les falaises surplombent la mer qui part endroit forment des criques dessertes au sable fin avec toujours la forêt primaire pas loin.
Nous sommes allés jusqu'à « Séparation Point » ou des petit phoques se prélassaient.

On est aussi allés sur la fameuse plage de Wharaiki de Golden Bay un peu plus au nord et vu Archway Islands connue pour ces bébés phoques qui viennent se baigner et jouer dans des piscines naturelles a marée basse. 


 
C'est donc a Wellington que nous avons atterri pour deux-trois jours, après la traversée en bateau. Une ville très sympa, bien que la pluie nous ait mené fréquemment au musée de Te Papa. Un musée sur six étages, gratuit, qui aborde la faune et la flore de Nouvelle Zélande, la géologie, les tremblements de terre, la création du pays après le détachement du Gondwana, l'histoire des peuples... en deux grosses demies journées ont a même pas eu le temps d'en faire le tour complètement.

On a ensuite roulé jusqu'à la ville de Napier sur la côte est. L'idée était d'éviter le mauvais temps bloqué au dessus du centre, où les trois volcans culminent, et de profiter de ce temps là pour visiter cette ville originale. En effet, après avoir été complètement détruite par un tremblement de terre en 1931, elle a été totalement reconstruite dans le style architectural de l'époque, à savoir l'art déco. La ville a ensuite bien entretenu cette image du début du siècle. C'était plutôt agréable de se balader au milieu de ces bâtiments colorés en pastel.


Après cette escale météo et culturelle plutôt favorable ont a repris la route pour le centre...le temps était annoncé mauvais mais difficile de se résoudre à faire l'impasse sur ce site tant renommé. Nous passons d'abord par Taupo et son lac que nous avons longé en direction du sud. La région est définitivement volcanique. Les champs sont maintenant bombés et bosselés de toutes parts. Le soleil nous boude toujours et les volcans du parc National Tongariro ne sont pas décidés à se montrer...les randos qui mènent au sommet sont déconseillées, avec un vent violent et une visibilité nulle...nous faisons de petites marches en plaines qui nous mènent vers des sources chaudes assez originales, des rivières soufrées qui colorent la roche en jaune, et des cascades volumineuses. Ce n'est donc que sur la couverture du Lonely Planet que nous avons vu le bout du nez d'un Volcan.

Un peu plus au nord, à Rotorua, on réalise encore l'importance de l'activité volcanique. Le centre ville est investi par un parc public troué à peu tous les dix mètres d'une résurgence volcanique bouillante et éclaboussante. Attention ne pas toucher ça brûle !!! L'odeur d’œuf pourri donne un peu la nausée...les habitants finissent ils par s'y habituer ?


Les locaux sont souvent d'origine Maori. En se promenant dans la ville, on découvre les quartiers où ils habitent ainsi qu'un temple...le tout avec une vue imprenable sur la mer. Là aussi, entre deux pavés, des petits bouillons tentent de se faire un chemin... cela donne l'impression que l’intérieur de la terre peut jaillir à tout moment. Certains ont même privatisé une source dans leur jardin...jacuzzi pour l'hiver ou marmite pour cuisiner ??
Avant de partir nous marchons dans la forêt de « Red wood », une forêt de Sequoïa à feuilles d'if, originaire de Californie. Ils peuvent dépasser 100 mètres de haut et vivre plus de 2000 ans. L'endroit est idéal pour faire son jogging...le sol est recouvert d écorces amortissantes. Cette forêt a été plantée après une éruption volcanique en 1886 qui a détruit une bonne partie de la forêt native du coin et pour contenter l'industrie du bois. A savoir que les variétés d'arbres natifs de Nouvelles Zélande sont a maturité après 200-300 ans d'existance.

On a continué vers le nord est, pour rejoindre la côte, direction la baie de plenty, que l'on a longé jusqu'à la péninsule de Coromandel. C'est ici que nous avons enfin sorti la pelle, fournie avec la voiture, pour aller creuser notre trou dans la plage...
Mais qui a dit qu'on était les seuls a avoir eu cette idée... ?
Effectivement l'endroit est très réputé. Une source volcanique est situé sur la plage et permet à marée basse de se creuser un petit spa naturel. On s'est donc retrouvés avec une centaine de personne, pelles à la main, à la recherche d'un peu d'eau chaude...une promiscuité qui invite à la discussion !

On poursuit la visite de la péninsule vers la plage de Cathédrale Cove ou les garçons partent snorkeller...quelques snappers sont protégés dans cette réserve marine. Sur la plage et au bord de l'eau, les rochers forment de belles et grandes arches. Le soleil nous chauffe le dos … l'hiver n'est donc pas totalement installé!

Notre vadrouille dans l'île du Nord touche à sa fin et on se rapproche de la grande ville. Auckland n'est pourtant pas la capitale, mais tous les habitants semblent agglutinés ici. On redécouvre après ces trois derniers mois des routes très empruntées, des embouteillages, des éclairages publics un peu partout et les fumées d'échappement piquent le nez !
Plus que deux jours avant le départ de Jonathan, juste le temps de sentir un peu cette ville et de faire un tour au musée. On réussi tant bien que mal à faire rentrer nos bois de cerf dans un grand sac...un gros câlin pour se dire au revoir...finalement on se revoit dans trois mois à peine !

Pour nous aussi la Nouvelle Zélande est bientôt fini, il nous faut vendre la voiture et refaire nos sac à dos! Il faut donc faire des affiches et les placarder dans les backpackers. La concurrence est rude...tous les voyageurs au long cours ont décidés de vendre leur van en mai!!
Comme tout le monde ici on se rend au « car Market du samedi et du dimanche » dans l'espoir de refourguer l'engin à un bon prix...une affaire rondement menée nous concernant ! 

  
Nous voilà maintenant à pied depuis une semaine et dans une ferme d’huître à une heure au nord d'Auckland, pour un dernier woofing chez Lisa et Andrew.
Les huîtres ça change du bétail et c'est bon avec du vin blanc. C'est d'ailleurs comme ça qu'ils nous ont accueilli mercredi dernier. Par contre les coquilles d’huîtres c'est moins fun accrochées dans le salon...

Bref...Nous décollons dimanche pour les Fidji.

Une courte escale avant notre arrivée sur un autre continent. On a donc une semaine pour apprendre à parler espagnol...c'est pas gagné.
On compte sur Olivier pour des réminiscence des années collèges!