mardi 6 novembre 2012
Retour de Trek
Nous avons quitté Kathmandu le 28 octobre pour Pokhara, en compagnie de notre guide Shiva. 7 heures de bus pour parcourir 200 kms vers l'Ouest. Nous sommes heureux de quitter la capitale et de se rapprocher des montagnes. La route entre ces deux villes est vraiment belle. Nous y apercevons rapidement les montagnes enneigées, la végétation dense et les ravins vertigineux. Le vert des rizières en terrasse, de part et d'autre de la vallée, contraste avec le bleu du ciel et le blanc des sommets...
Pokhara est à 850 m d'altitude, c'est la deuxième ville du pays. Elle est en bordure du lac de Phewa et au pied du massif du Dhaulagiri, de l'Annapurna et du Manaslu, qui culminent à plus de 8000 m. Un panorama extraordinaire et mystique.
La ville est reliée par la route depuis à peine 40 ans. On imagine alors les difficultés rencontrées par l'expédition française, en 1950, lors de la première ascension de l'Annapurna par Maurice Herzog et Louis Lachenal.
Nous profitons de l’après midi pour découvrir la ville et nous promener au bord du lac. Nous ne nous lassons pas de regarder ces montagnes omniprésentes qui s’étendent d'est en ouest sur des centaines de kilomètres.
Le départ pour le trek de Poon Hill commence par 2 heures de bus, le lendemain matin, pour Nayapul (1070 m d'altitude). Une fois notre permis de trek en poche, nous commençons notre ascension vers le village d'Ulleri (1940 m) ou nous passerons la nuit. Progressivement nous quittons les habitations en suivant le fond d'un vallon tout en longeant une rivière à l'eau limpide. Plus nous prenons de la hauteur et plus la vue est grandiose. On découvre de nombreux villages accrochés sur les pentes alentours, toujours de manière à surplomber les terrasses de culture. Des annonces au micro résonnent dans le vallon. Premier village ... premières rencontres avec les habitants et toujours ces mêmes sourires et ces « Namastes » !
Les villages de montagne sont charmants et fleuris. Les habitants semblent avoir trouvé leur équilibre. Ils profitent du tourisme en transformant leurs maisons en lodges, mais savent aussi préserver leurs habitudes quotidiennes. Ils cultivent le riz, le millet, entretiennent un potager et ont quelques bêtes. Les enfants vont à l'école au village, souvent soutenue par une ONG. La pauvreté rencontrée dans les villes est ici totalement oubliée.
En arrivant à Ulleri nous avons fait nos 900m de dénivelée. Shiva nous montre notre chambre qui est vitrée de toute part avec une vue imprenable sur l'Annapurna sud et le Hiun Chuli.
Au matin, c'est le chant d'enfants qui nous réveille.
Le deuxième jour, nous partons en direction du village de Ghorepani (2850 m d'altitude). Nous prenons rapidement de la hauteur et avançons d'un bon rythme. Sur le chemin un muletier avec sa dizaine de bêtes nous empêche de doubler. Nous nous adaptons à son rythme, on prends alors le temps de discuter avec les porteurs et d'autres touristes. On se croirait en transhumance sauf que les mules portent des boissons et autres vivres pour approvisionner les lodges d'altitude. Nous arrivons à midi au village ce qui nous laisse le temps de profiter des alentours. Le lendemain, levé à 4 heure du matin pour monter à Poon Hill (3200 m) afin d'observer le levé du soleil sur la chaine de l'Annapurna. Montée à la frontale. Le nombre de touristes rappelle la saintélyon, ou une procession de luciole!! Après quelques réglages photographiques, le soleil fait son apparition et les flashs fusent. Encore une fois nous sommes éblouis. Shiva nous énumère le nom des sommets.
Il est 7 heure et la journée de marche reprend, la fatigue est déjà présente...pas bon signe pour les 7 heures de marche qui nous attendent. L'étape du jour est très longue mais les paysages sont magnifiques. Nous redescendons progressivement dans la vallée jusqu'au village de Ghandruk (1940 m) où nous passons la nuit. Le lendemain, après avoir visité le musée local, qui consiste en un regroupement d'ustensiles du quotidien des villageois, nous continuons la redescente. Nous traversons de jolis villages ou les habitants sont occupés à leurs taches quotidiennes. Nous croisons encore une fois ces fameux porteurs qui supportent des charges hallucinantes...parfois allant jusqu'à 45 kilos ( on en a vu un avec un frigo!!)...le tout suspendu à une sangle retenue par leur front. Ils marchent souvent bien plus rapidement que les randonneurs...
Notre trek se termine le lendemain après avoir dormi une dernière nuit au calme, au village de Sauly Bazar.
Bref, cette randonnée a été un très beau moment et c'était chouette de partager ces tranches de vie avec les autochtones et « d'approcher » ...un peu...ces sommets prestigieux.
Nous sommes maintenant de retour sur kathmandu et nous visitons les sites alentours.
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1 commentaire:
Bande de ptits veinards !!!!! j'entends les "Namaste" dans ma tête.....j'ai envie d'y retourner moi...bon allez...attendez moi j'arrive !!!!! ;)
Enjoy....et take care surtout mes ptits poulets !!!
XOXO
Cel
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